lesmotsducoeur

A mon grand-père, Armand Maréchal,

J'avais déjà neuf ans

quand ton fils rencontra ma mère !

Tes yeux gais, pétillants,

ta gentillesse, ton sourire clair,

ton air doux, rassurant,

tu étais fier d'être grand-père,

qu'importait si ton sang

ne coulait pas dans mes artères !

J'étais bien près de toi,

moi, la petite fille délaissée !

Une princesse et un roi

qui par bonheur, s'étaient trouvés !

Que de rires, que de joies,

que de bonté m'as-tu donné !

Qui peut dire, dans tes bras,

combien de mes larmes ont séché ?

Tu chassais mes tourments,

me protégeant à ta manière,

souvent gauche et touchant,

jamais contre moi en colère !

Je n'avais que quinze ans

lorsque tu as rejoint la terre

mais passera le temps...

je t'aimerai, ma vie entière !